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Vous trouverez ci dessous un état de l'art extrait du brevet principal. Il montre le sous-bassement théorique de cette fixation, qui résulte d'une réflexion longue et profonde sur les spécificités de la glisse en snowboard :

ETAT DE L'ART

TYPES DE FIXATION POUR SNOWBOARD ET LES PROBLEMES QU'ILS POSENT

Les hommes de métier ou les snowboarders expérimentés savent que malgré une vingtaine d'année de développement industriel et la mise au point de nombreux modèles d'une grande variété, le problème des fixations pour snowboard n'est pas résolu de manière satisfaisante : il est impossible par exemple de trouver une fixation combinant facilité de chaussage et précision de pilotage, ou même simplement une fixation dont la position sur le snowboard se règle avec facilité. Voici une présentation synthétique des quatre types de fixations pour snowboard actuellement utilisés et des problèmes qui leur sont associés :

LES FIXATIONS A SANGLES

Ces fixations sont usuellement appelées fixations "coques" ou "à coques". Ce sont les fixations les plus anciennes et qui restent les plus utilisées (ex. US6773020). Elles fixent la chaussure par le serrage manuel de deux sangles, la chaussure étant poussée vers le bas contre l'embase de la fixation et vers l'arrière vers un arceau usuellement appelé "spoiler".
Problèmes posés par ce type de fixation :
- la difficulté de mise en place de la chaussure puis du serrage manuel des sangles, qui peut demander plusieurs dizaines de secondes, nécessite de se baisser voire de s'asseoir sur la neige.
- l'imprécision de la position de la chaussure dans l'embase, en particulier sont calage arrière, génératrice d'imprécisions dans le pilotage du snowboard,
- selon le modèle, des surépaisseurs variées qui sont ajoutées sous la chaussure et diminuent les sensations et la précision du contrôle du snowboard.

LES FIXATIONS AUTOMATIQUES

Ces fixations sont usuellement désignées par l'anglicisme "step-in". Comme sur les fixations pour ski la chaussure est fixée et verrouillée automatiquement par un mouvement du pied, sans intervention manuelle. Il existe une grande variété de système proposés et même vendus (ex. FR9914696, US6206402, US6105996)
Problèmes posés par ce type de fixations:
- elles fonctionnent mal, particulièrement si de la neige ou de la boue s'est déposé sur la fixation. Il faut alors s'y reprendre à plusieurs fois, nettoyer manuellement le système, ce qui est exactement à l'inverse de la facilité d'utilisation recherchée.
- elles diminuent de façon importante à très importante la précision du contrôle sur le snowboard en gommant les sensations éprouvées.
Il est important de comprendre l'origine de cette diminution pour concevoir une meilleure fixation. Elle est due à deux facteurs :
-- la surépaisseur ajoutée sous le pied par ce type de système qui éloigne le pied de la semelle du snowboard et diminue ainsi la précision des sensations ;
-- la mauvaise transmission des appuis due à des effets de bras de levier trop courts ou amortis par des segments peu rigides entre : le point de fixation de la chaussure et les carres du snowboard.
Du fait de ces deux inconvénients, surtout du deuxième qui est rédhibitoire pour des snowboarders recherchant la performance, les fixations de type step-in n'ont pas eu le succès initialement escompté par leur promesse de facilité et la grande majorité des snowboarder est revenue aux fixations traditionnelles à coques.

LES FIXATIONS A CHAUSSAGE ARRIERE

Ces fixations sont usuellement désignées par l'anglicisme "back-in". Il s'agit de fixations à coques dont le spoiler s'ouvre vers l'arrière, permettant à la chaussure d'entrer dans la fixation par l'arrière (ex. US6003893). La facilité d'utilisation visée est intermédiaire entre step-in et coques puisqu'il faut une intervention manuelle pour ouvrir et fermer le spoiler.
Problèmes posés par ce type de fixation:
- la sensation de blocage du coup de pied vers l'avant, rédhibitoire pour environ  la moitié des snowboarders qui essaient ce type de fixation. Elle est due au fait que les sangles de serrage souples doivent être remplacées par une sangle sans serrage très rigide, cette rigidité permettant à la fois la pénétration de la chaussure puis son blocage vers l'avant,
- les difficultés d'insertion de la chaussure et de verrouillage du spoiler qui apparaissent dans les fortes pentes et lors du remplissage de la fixation par de la neige poudreuse : ce système s'avère dans ces cas plus pénible à utiliser qu'une fixation classique à coques.
Les fixations back-in rencontrent néanmoins un succès certain et auraient pris 10 à 15% du marché.

LES FIXATIONS POUR CHAUSSURES RIGIDES

La chaussure est rigide et proche d'une chaussure de ski. La fixation bloque la chaussure en avant et en arrière par deux arceaux qui appuient sur des méplats de la chaussure. L'arceau avant est articulé pour permettre de bloquer et débloquer la fixation, à la main ou par appui du pied sur certains modèles automatiques.
Problèmes posés par ce type de fixation:
- L'épaisseur ajoutée par la fixation et la chaussure est considérable (ex. US6773024), de l'ordre de 3 ou 4 cm ce qui diminue d'autant les sensations reçues au niveau du pied,
- La fixation est longue et rigide et bloque la torsion naturelle du snowboard, qui se trouve séparée en 3 segments de torsions indépendantes : devant la chaussure avant, entre les deux chaussures et en arrière de la chaussure arrière. Le comportement naturel de la planche est très modifié. (Ce problème de modification du flex existe aussi, de manière moins marquée, sur de nombreux modèles dans les autres types de fixation.)
Ces fixations sont d'utilisation rare, essentiellement pour des snowboards de descente sur piste dure.

AU TOTAL : plus des 2/3 des snowboarders utilisent le type ancien à coques malgré ses problèmes de précision et surtout de chaussage.


PROBLEME SUPPLEMENTAIRE COMMUN A TOUS LES TYPES DE FIXATION UTILISEES : LA DIFFICULTE ET L'IMPRECISION DE REGLAGE EN ANGLE ET POSITION

Tous les types de fixations couramment utilisées souffrent par ailleurs de la difficulté de changer le positionnement des fixations  en angle et en position longitudinale et latérale sur le snowboard : il faut environ 15 minutes pour démonter la fixation et changer sa position ou son angle. Cela pose un problème certain car la position du pied relativement au snowboard est extrêmement variable. Par exemple l'angle du pied arrière varie couramment de +20 à -15 degrés selon le snowboarder ou même le type de neige pour un même snowboarder exigeant. En translation les fixations peuvent être positionnées généralement de seulement plus ou moins 1 cm autour des inserts choisis. La précision de ces déplacements et angulations est faible, par pas de 3 ou 5 degrés et de 1/2 ou 1 cm.
Le fait de ne pouvoir changer facilement rebute le débutant qui en règle n'a essayé qu'une seule position et de ce fait utilise le snowboard avec une position qui a très peu de chance d'être optimale pour lui. L'utilisateur exigeant aura lui trouvé la position optimale mais après de longs et fastidieux démontages et remontages de ses fixations ; il pourra rester toutefois insatisfait du manque de précision du positionnement autorisé par sa fixation et aussi de ne pouvoir le faire varier suivant les conditions sans devoir effectuer un démontage.
Ce problème a reçu une attention soutenue des inventeurs (ex. US6817622, US5791678) mais sans q'une solution complète assurant un réglage sans démontage à la fois en rotation et en translation soit proposée et d'ailleurs sans succès commercial.

ANALYSE - PROBLEME GENERAL DE CONCEPTION SOUS-JACENT A TOUS LES TYPES CONNUS DE FIXATION POUR SNOWBOARD

On proposera que les problèmes cités dans les paragraphes précédents découlent d'un problème général de conception sous-jacent à tous ces types de fixation, problème que solutionne le dispositif proposé. En effet ces types de fixations ne sont pas totalement adaptées au snowboard car leur conception reste proche de celle de fixations de ski : chaque fixation est attachée symétriquement à la planche de façon complètement indépendante de l'autre fixation. Autrement dit la conception de ces fixations n'utilisent pas le fait qu'elles sont posées sur la même planche. Par rapport à des fixations de ski, ces types de fixation pour snowboard ajoutent simplement le réglage en rotation. On pourrait d'ailleurs utiliser ces fixations sur des skis après avoir réglé leur orientation à 0°. Le but de l'invention est de proposer une solution générale à ce problème, ce qui permet secondairement de proposer des solutions dérivées étonnamment efficaces pour chacun des problèmes évoqués.
Une recherche sur des combinaisons de mots clés très généraux et produisant plus de 1100 références de brevets montre que ce problème sous-jacent semble n'avoir jamais été identifié.

SOLUTION GENERALE PROPOSEE DANS LE DISPOSITIF

Le dispositif de fixation proposé ici est spécifique du snowboard en ce qu'il utilise le fait que les deux chaussures sont posées sur une planche de glisse unique et que l'on peut donc répartir la fixation à moitié sur chaque fixation, de façon asymétrique et unilatérale, c'est à dire d'un seul coté de la chaussure. Dans le mode de réalisation dessiné sur la figure 1 qui décrit un modèle de base, la fixation a été positionnée sur le coté extérieur, qui est le coté préférentiel pour transmettre les efforts, mais une fixation par l'intérieur pourrait être proposée ; l'utilisateur ayant en snowboard une position jambes écartées qui maintient constamment en appui le coté intérieur de la chaussure, la fixation de ce coté de la chaussure est en effet inutile.

Suivant le mode de réalisation, le dispositif de fixation unilatérale offre une solution à chacun des problèmes évoqués :

SOLUTION DU PROBLEME DE VERRROUILLAGE DES "STEP-IN"

Dans le modèle de base présenté sur  la figure 1 le verrouillage de la chaussure est de type step-in le mécanisme étant positionné de façon visible et hors neige ce qui solutionne les difficultés de verrouillage signalé dans l'état de l'art. De plus l'accrochage se fait par un mouvement du pied très simple d'arrière en avant et le verrouillage s'effectue sans effort par un effet de crémaillère.

SOLUTION DES PROBLEMES DE REGLAGE EN ANGLE ET POSITION

La figure 1 montre que quand le lien chaussure-snowboard est unilatéral, il peut être très facilement monté sur un système à double glissière longitudinale et transversale librement positionnées l'une sur l'autre et serrées par un levier permettant de changer en quelques secondes l'angle et les positions transversales et longitudinales de la chaussure sur le snowboard et ce avec toute la précision souhaitée, de plus sans devoir enlever la chaussure de la fixation et donc sans aucun démontage.
D'autre part, muni d'un moyen de serrage permettant de maintenir un niveau de serrage intermédiaire des glissières, le dispositif ouvre un nouveau domaine d'utilisation du snowboard, l'utilisateur pouvant changer la position de ses pieds pendant la glisse, comme le fond les surfeurs de planche sur mer. Cette application inédite fera l'objet d'une revendication d'application.

SOLUTION DU PROBLEME DE L'EPAISSEUR SOUS CHAUSSURE ET DE LA MODIFICATION DU FLEX

Dans tous les modes de réalisation proposés dans les figures, la chaussure repose directement sur la surface du snowboard, il n'y au donc plus aucune épaisseur.  D'autre part on remarquera que l'empreinte de la fixation sur le snowboard est minimum ce qui respecte le flex naturel de  la planche.

SOLUTION DU PROBLEME DES TRANSMISSIONS D'APPUI

Dans le mode de réalisation de la figure 7 destiné à des utilisateurs exigeant une grande puissance d'appui, les points d'appui ont été écartés au niveau du snowboard sur deux platines et au niveau de la chaussure ils ont été positionnés le plus loin possible c'est à dire aux extrémités avant et arrière.

AVANTAGE SUPPLEMENTAIRE : VERSATILITE DU PROCEDE

Ce dispositif de fixation unilatérale constitue un nouveau type très général de fixation se différenciant de tous les types connus ; il peut être décliné sous forme de nombreux modèles selon les besoins des utilisateurs, des professionnels ou des industriels.

MODELE DE BASE POUR UTILISATEURS OCCASIONNELS ET LOUEURS PROFESSIONNELS

- Il s'agit d'un modèle à double glissière permettant un réglage immédiat en magasin et sur piste, mais simplifié et ne comportant plus qu'un seul point d'accrochage de la chaussure

MODELE AVANCE POUR UTILISATEURS EXIGEANTS

- Modèle à double glissière et de type "step-in" avec double accroche antérieure et postérieure sur la chaussure.
- Modèles "step-in" ultra légers dépourvus de glissières et à angles fixes prédéterminés, pour utilisateur qui connaît sa position et n'a pas besoin d'en changer.

MODELES SPECIAUX

- Modèles acceptant toute botte souple ou rigide du commerce, de type step-in avec utilisation coté chaussure de moyens d'accrochage amovibles, ou de type coques par l'utilisation de sangles fixes.
- Modèles pour snowboard modifié incluant une ou deux glissières longitudinales dans le corps de la planche.
- Modèles déclenchables incluant un dispositif de sécurité libérant automatiquement la chaussure en cas de chocs ou de torsion des membres inférieurs comme sur les fixations de ski.
Ces différents modes de réalisation non limitatifs de l'invention seront mieux compris dans la description détaillée qui suit et les figures qui s'y rattachent.



Ce système de fixation est couvert par deux brevets : le premier brevet protège le dispositif générique de fixation unilatérale et le dispositif générique de réglage par double glissière ainsi que différents mécanismes d'accrochages et de verrouillage. Le deuxième protège le dispositif de fermeture et verrouillage de la gouttière postérieure (spoiler) ou antérieure. Pour des raisons de coût ces brevets combinent ensemble une série d'une dizaine de dispositifs indépendants qui pourraient faire chacun l'objet d'un dépot.

L'appréciation de l'examinateur doit être rendue d'ici juillet 2006. Les professionnels qui ont participé à la rédaction pensent que l'invention est réelle (1100 brevets analysés).