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Le modèle step-in est le celui qui recherche la performance ultime en terme de puissance et précision des appuis :
- la puissance d'appui maximum est obtenue par maintien de la chaussure par ses extrémités antérieures et postérieures, ce qui transmet les efforts selon le bras de levier le plus grand possible. Une revue de brevets a montré que ce mode de fixation antéro-postérieur ne semble jamais avoir été déposé pour des bottes souples.
- La précision d'appui et le retour de sensation maximum sont obtenus par un appui direct de la chaussure sur le snowboard, sans pads et autres surépaisseurs. On ne peut pas aller plus loin dans l'optimisation de ce paramètre.
- La précision des sensations est assurée aussi par une botte step-in très proche des bottes souples : contrairement aux bottes de step-in habituelles qui gomment les sensations par l'épaisseur et la rigidité de leur semelle, celle-ci n'a pas besoin de structures de renforcement internes. Seules les extrémités avant et arrière sont rigidifiées sur environ 2 cm par la présence des mécanismes de verrouillage.
Par ailleurs comme tous les autres modèles celui-ci est caractérisé par :
- un chaussage très facile et insensible aux accumulations de neige, le plus facile de tous les step-in, en raison d'un positionnement visible et hors-neige des moyens d'accrochage. Vous pouvez télécharger une séquence vidéo (fichier mpeg4 codec xvid exrc2in.avi 2mb) très courte montrant ce chaussage.
- un réglage en angle et position ultra-rapide sans démontage et sans déchaussage en une vingtaine de secondes.
Le prototype en est à sa troisième révision. Il présente encore plusieurs points à revoir mais qui relèvent de la mise au point banale, pas de la remise en cause des fondamentaux. Au niveau de la pratique de glisse, les objectifs initiaux du design sont pleinement atteints : la fixation donne la sensation d'être soudé à la planche, de rider directement avec la semelle. Mais cette sensation reste en fait très neutre, la fixation est transparente et on a tendance à l'oublier immédiatement.
Le fait de pouvoir changer de réglage en quelques secondes est extraordinaire et permet de redécouvrir son propre snowboard.
Comme postulé par le concept central dont est issu ce brevet, il n'existe aucune sensation de flottement de l'intérieur des pieds.
Les documents suivants montre un historique des modèles informatiques et des prototypes. Le premier prototype (en fait le deuxième mais je n'ai pas de photos du tout premier) est caractérisé par l'usage de deux glissières longitudinales séparées (concept réutilisé pour la version split-board) et d'une barre d'accrochage arrière plus large que la chaussure :
Les problèmes rencontrés par ce premier prototype étaient : faiblesse des leviers de serrage (levier de serrage rapide de selle de vélo en 6 mm), un chaussage arrière facile en garage mais perfectible sur neige, un accrochage avant à base de cadenas de vélo trop fragile.
Le deuxième prototype de step-in n'utilisait qu'une glissière, un boulon central de 12 mm, un accrochage avant de 12 et un système de crochets à l'arrière.
Les problèmes étaient un accrochage arrière parfait au garage et en poudreuse mais pas encore satisfaisant sur piste dure, la planche ayant tendance à être poussée en arrière par l'entrechoquement des crochets. Il fallait aussi serrer à bloc le boulon de 12. (mais cette fixation est très élégante et fonctionne parfaitement au plan du ride. Elle mérite clairement le petit travail d'ingéniérie qui pourrait la finaliser)
Le prototype actuel est caractérisé par un retour à la double glissière mais taillée dans une seule platine, sérrée par des leviers à came excentrique à boulon de 10 mm, un accrochage arrière par tige métallique de 12 et verrouillage par penne comme sur l'avant mais en position verticale pour clouer la planche sur le sol dès le premier mouvement de chaussage, comme on peut le voir dans la petite vidéo.
Un système simple permet de déverrouiller l'avant et l'arrière en même temps (on peut distinguer le levier de déchaussage en position ouverte sur l'avant de la fixation inférieure).
On remarquera que la glissière supérieure est décalée vers le carre arrière pour permettre un angle positif plus prononcé. Les fixations semblent beaucoup dépasser sur l'arrière mais en réalité l'angle fixation/carre est de 60°.
Les problèmes rencontrés lors de l'essai sont la nécessité d'un verrouillage de sécurité du système d'ouverture, une taille approximative de certaines encoches des tiges, la mise en place de pads de très faible épaisseur mais nécessaires pour protéger la surface de la planche, un allègement de l'ensemble par une retaille de la barre transversale et l'utilisation de glissières aluminium.